Conclusion
Ce n’est plus de la science-fiction : un jour, c’est sûr, l’homme ira sur Mars, ce n’est qu’une question d’années.
L’homme, comme nous avons pu le voir, dispose aujourd’hui de la majorité des technologies nécessaires à la réalisation d’une mission habitée vers Mars. Encore de nombreux problèmes/défis techniques se posent mais les réponses ne tardent pas à arriver. Il ne faut pas sous-estimer la tâche, une mission habitée vers Mars étant l'un des défis techniques les plus compliqués que l'homme aura à réaliser, mais il est fort probable que nous en ayons les capacités.
Aller sur Mars est un vieux rêve. En effet, dès 1948 Wernher von Braun, l’un des pionniers de l’astronautique moderne, réfléchit déjà à une architecture de mission vers la planète rouge avant même que le premier vol spatial n’ait été réalisé. C’est effectivement la prochaine étape de la conquête spatiale, la destination touristique du futur, le plan B sur lequel certains envisagent de voir l’humanité se replier si la Terre devenait trop hostile.
Pourtant, Mars attend toujours les hommes. Et l’homme, du moins les astronautes, commencent à s’impatienter.
Il faut dire que la planète leur a été promise il y a plus de 40 ans par Richard Nixon après le retour de la lune de Neil Armstrong et de Buzz Aldrin. « L’éventualité d’un vol habité vers Mars n’a jamais déclenché d’autres choses qu’un peu de recherche et de développement dans les labos » ajoute l'astrophysicien français Francis Rocard.
Malgré l’arrivée d’initiatives privées ces dernières années, comme Space X ou Mars One qui ont dépoussiéré le rêve d’aller sur Mars, on reste assez sceptique sur la capacité de l’homme à y aller avant 2030. Non à cause de problèmes techniques mais à cause du budget de plusieurs milliards de dollars nécessaires à la réalisation d’une telle mission dans un contexte de crise économique, et en l’absence de volonté politique due à un manque de contextes géopolitique et stratégique semblables à ceux de la guerre froide. En outre, certains remettent en doute les capacités des pays à collaborer pour réaliser cette mission. En effet, la mission devra forcément être internationale tant les coûts et les moyens nécessaire à mettre en œuvre sont grands.
Ainsi, le plus gros défi de ce rêve pourrait bien être le rêveur lui-même ! On peut tout de même affirmer avec certitude que dans un futur plus ou moins proche, l’homme posera le pied sur le sol de Mars. En attendant, pour les plus rêveurs d’entre nous, levons les yeux aux ciels, et rappelons-nous que nous sommes que de la poussière d’étoiles.